Taille et structure des unités de l’armée française en 1814

Les effectifs totaux sur lesquels Napoléon pourra compter pendant la campagne de France en Champagne n’ont jamais été beaucoup plus élevés que 70 000 hommes. Tout au long de la campagne, de nouvelles formations se regroupent dans les dépôts de la région parisienne, constituées en colonnes et envoyées vers le front. Ces renforts ne purent au mieux que combler les vides créer par les combats et l’attrition quotidienne subite par une une armée en campagne. Malgré la grande faiblesse quantitative de ses troupes, l’Empereur conserve une structure similaire à celles expérimentées lors des campagnes précédentes. Il dispose de cadres en abondance, ce taux d’encadrement particulièrement élevé fera en sorte que le leadership compensera d’une certaine manière pour le l’absence du nombre. Conséquemment, les pertes dans le corps des officiers seront considérables, près de 2000 officiers blessés ou tués recensés dans le nord-est de la France en 1814.

Ainsi, corps d’armée, corps de cavalerie et divisions demeurent, bien qu’ils ne soient plus que l’ombre d’eux-mêmes. La plupart du temps, ces corps d’armée sont réduits à l’effectif de division (6000 à 7000 hommes), les divisions à ceux de petites brigades (2000 hommes) et ainsi de suite. Il est vrai que les généraux de l’Empire préfèrent compter un plus grand nombre de petits bataillons que sur quelques gros. Les petites formations ont l’avantage de semer le doute chez les Alliées sur la force réelle qui les oppose et surtout d’être plus souples. Napoléon est explicite à cet égard :
« Je vous répète qu’il vaut mieux avoir de petits bataillons, afin de pouvoir utiliser tous les cadres. J’ai ici à l’armée de très petits bataillons qui me rendent tous les jours ce que me rendraient des bataillons plus nombreux. C’est bien assez, en général, que 140 hommes par compagnie; si ce sont des conscrits, c’est deux fois trop fort »[1].
Et deux jours plus tard, il reformule :
« J’écris au ministre de la Guerre qu’il ne faut compléter les bataillons qu’à 4 ou 500 hommes, puisque nous avons plus de cadres que de conscrits, et qu’il vaut mieux avoir six bataillons de 400 hommes que trois bataillons de 800 hommes. Je pense, en effet, que c’est d’un service double; c’est-à-dire que trois bataillons de 400 hommes composés de conscrits me rendront à peu près le même service que trois bataillons de 800 »[2].

Toutefois, à y regarder de plus près, sauf pour la Garde, même les bataillons réduits à 400 hommes que désire l’Empereur semblent hors d’atteinte des moyens réduits et de l’urgence auquel il faut faire face. Les bataillons compteront le plus souvent quelque 150 hommes, dont près du tiers de gradés, ce qui explique sans doute la solidité que démontrera l’infanterie française à de multiples occasions pendant ces trois mois[3]. Pour mémoire, selon le décret sur la
Composition de l’infanterie de ligne et légère du 18 février 1808[4] le bataillon est composé de 6 compagnies de 140 hommes[5], soit plus de 800 hommes. Chaque régiment se retrouve alors avec un effectif réglementaire maximum de 3970 hommes, dont 108 officiers. Il est donc important de garder à l’esprit qu’en 1814, nous sommes loin de ces ordres de grandeur. L’habitude ou plutôt la nécessité de fragmenter les régiments perdure et les bataillons sont dépêchés en campagne sur divers fronts (Champagne, Espagne, Belgique, Italie), mais combattent sous leur numéro régimentaire. Des 104 régiments recensés sur le Rhin à la fin de 1813, la majorité comportait qu’un seul bataillon de guerre[6]. Pendant la campagne de Saxe, les bataillons regroupés en régiments de marche et furent envoyés directement en Allemagne sans égard à l’unité régimentaire, ce qui engendra des inconvénients administratifs puisque les bataillons sur ce théâtre d’opérations se retrouvaient régulièrement au sein de différentes divisions.

Bien que dans toutes les armées, à toutes les époques, les effectifs maximum autorisés ne sont pratiquement jamais atteints; en 1814, les bataillons français sont particulièrement anémiques. Le 6e corps du maréchal Marmont en constitue un bon exemple. Pour le 10 février, à la bataille de Champaubert, Marmont écrit :  « La force de mon corps d’armée, en hommes présents sous les armes, était ce jour-là de trois mille deux cents (3200) hommes d’infanterie, représentant cinquante-deux (52) bataillons différents, et de quinze cents (1500) chevaux »[7]. Il compte sans doute les bataillons présents et ceux en formation qui auraient dû l’être. Toutefois, son décompte ne s’éloigne pas beaucoup de celui de Fabvier, attaché à l’état-major de ce corps, qui donne un total de 4111 hommes. La 8e division du général Ricard nous apporte des précisions sur la taille des bataillons qui la composent, ici en date du 21 janvier 1814 (officiers/soldats)[8] :

..........3e bataillon, 2e Léger…………………….…14/98
..........3/4e léger……………………………….…17/119
..........2/6e léger…………………………….……17/180
..........3/9e léger……………………………….…20/110
..........2/16e léger……………………………...…19/180
..........1/22e de ligne…………………………...…19/262 [ce bataillon a été laissé à Metz quelques jours plus tôt]
..........3/40e de ligne…………………………...…19/204
..........2/50e de ligne…………………………...…17/173
..........69e de ligne……………………………....…21/76 [ce bataillon a été laissé à Metz quelques jours plus tôt]
..........1/136 de ligne…………………………....…22/560
..........1/138e de ligne…………………………...…19/89
..........1/142e de ligne…………………………...…20/75
..........1/144e de ligne………………………… …23/283
..........1 /145e de ligne………………………….…23/238
..........Total :……………………………………...…2917 hommes

À la fin de la campagne, après la bataille de Paris, Fabvier donne une « Situation sommaire des troupes composants le 6e corps à l’époque du 1er avril 1814 ». Fait intéressant, aux colonnes « officiers », « sous-officiers et soldats », il en ajoute une troisième pour les « combattants en ligne ». Ainsi, pour la 8e division d’infanterie nous pouvons constater que l’effectif est celui d’un faible bataillon (officiers/soldats/combattants en ligne) :
..........2e Léger .....................................(16/198/176)
..........8e léger [sic, probablement 6e] ......(8/35/29)
..........9e Léger............................................(9/37/27)
..........16e Léger....................................(14/162/119)
..........136 de ligne……………………….(7/40/30)
..........138e de ligne.................................(19/41/39)
..........144e de ligne.................................(15/46/34)
..........Total : ..........................................88/559/445

Comment combattront de tels bataillons ? Dans le Règlement français, le bataillon en ligne est normalement formé sur trois rangs à 4 pieds l’un de l’autre, et ce, jusqu’au 13 octobre 1813. À cette date, Napoléon prescrit de former les bataillons sur deux rangs.
« J’ai pris hier un ordre du jour pour ordonner que toute mon infanterie fût placée sur deux rangs; mettez-le sur-le-champ à exécution. Je ne veux plus qu’on soit sur trois rangs : le feu du troisième rang, la baïonnette du troisième rang, sont insignifiants, et quand on se placera en colonnes par division, chaque bataillon se trouvera former une colonne de six rangs, outre les trois rangs de serre-files. Cela est plus que suffisant, et cela a le grand avantage qu’un bataillon de 500 hommes paraîtra à l’ennemi être de 750 hommes; ce qui surtout sera d’un très bon effet dans ce moment, où l’ennemi ne connaît pas cette nouvelle ordonnance, et lui fera juger l’armée d’un tiers plus forte qu’elle n’est. Une heure après la réception de cet ordre, que tout soit arrangé ainsi »[9].

Et encore :
« Mon cousin, mettez à l’ordre de l’armée que l’Empereur ordonne qu’à dater d’aujourd’hui toute l’infanterie de l’armée se range en bataillons sur deux rangs au lieu de trois, Sa Majesté regardant le feu et les baïonnettes du troisième rang comme nul effet. Lorsque les bataillons se rangent en colonnes serrées par division, la formation sur deux rangs offre six rangs et trois rangs de feu, ce qui est suffisant, et a de plus l’avantage de donner aux bataillons un tiers de plus de front. Cette formation a aussi cet avantage que la veille d’une bataille l’ennemi, n’en étant pas prévenu, évaluera l’armée qu’il a devant lui à des forces d’un tiers plus considérables qu’elles ne le sont [10]».

Bien que les témoignages à cet égard soient manquants, l’effectif des bataillons étant très faible en 1814, l’infanterie ne peut que se former sur deux rangs, ce qui est par ailleurs conforme au Règlement : « Lorsque le nombre de files sera au-dessous de douze, le peloton sera formé sur deux rangs (…) [11]».
Dans ses mémoires, le capitaine Rieu du 1er régiment d’artillerie de marine rapporte qu’à la bataille de Mockern le 16 octobre 1813, « on nous déploya en ligne comme pour une revue, nous faisant placer sur deux rangs au lieu de trois, afin de faire paraître un front plus grand, ce qui était mauvais signe [12] ». Ainsi, il semble bien que les ordres de l’Empereur aient été exécutés, du moins dans le corps de Marmont.

Une autre question se pose : les bataillons de 1814 étaient-ils constitués de « Marie-Louise »… ou pas ? Lorsque Berthier passe en revue le 6e corps au début novembre 1813, les vétérans survivants de la campagne s’élèvent, pour la division Ricard, à 6096 hommes, en 28 bataillons ; et à 8061 hommes, en 42 bataillons, pour la division Lagrange. La plupart des régiments sont alors consolidés en un seul bataillon de guerre.

Le 21 janvier 1814, à Verdun, Marmont envoie un état d’effectifs au major général : la division Ricard compte alors 2917 hommes sous les armes alors que la division Lagrange en aligne 4868. Il laissa derrière lui des bataillons et des cadres pour les garnisons des forteresses de Metz, Thionville, Sarrelouis et Luxembourg. Les premiers renforts pour la Grande Armée étaient attendus à Mayence entre la fin décembre 1813 et le début février 1814. Pour le 6e corps, la situation des troupes en route depuis les dépôts en date du 23 décembre 1813 était la suivante : 729 hommes devant rejoindre le corps au 1er janvier et 3909 hommes au courant de janvier ; pour un total de 4638 hommes attendus. De ce nombre, il faut déduire les 250 hommes du 50e de ligne redirigés sur Ostende et les 250 hommes du 22e de ligne envoyés à Maastricht. Puis, il semble raisonnable d’effectuer une ponction d’au moins 30% en raison des maladies, de la mortalité, des désertions, etc. Ainsi, Marmont, encore lui, prudence, se plaint que sur les 320 hommes d’un détachement partis de Metz le 9 janvier, seulement 210 avaient rejoint Longeville le 11 au matin, une marche de 40 km. Donc, les renforts qui parviendront effectivement au 6e corps en janvier ne doivent pas s’élever à plus de 3000 hommes. Nous pouvons donc déduire que sur les 6000 hommes présents au 6e corps à la fin janvier, environ la moitié tombe dans la catégorie des Marie-Louise, l’autre moitié étant constitué de cadres et de vétérans.

Deux semaines plus tard, à la veille du combat de Champaubert, le ratio de vétérans et de Marie-Louise devait être demeuré similaire. On est ici loin de l’image d’Épinal de civil en capote et bonnet faisant le coup de feu contre les vieux de la vieille de l’armée ou russe ou prussienne ! Ces bataillons qui retraitent depuis le Rhin demeurent donc bien encadrés par des officiers et sous-officiers expérimentés, les Marie-Louise intègrent des formations existantes où se trouvent toujours des anciens de la campagne précédente. Le capitaine de Lauthonnye du 2e régiment d’artillerie de marine rapporte que « La Marine, à Champaubert, fit des prodiges de valeur ; je perdis 30 hommes qui me furent remplacés, le soir même, par des recrues prises dans d’autres régiments ; ils n’étaient seulement pas habillés en artilleurs. Ils avaient le courage de vieux soldats et puis pouvaient-ils lâcher pied avec leurs nouveaux camarades ? C’était impossible, ils auraient été fusillés par eux [13]. » Au-delà du patriotisme, l’intégration dans un bataillon déjà constitué explique la bonne conduite de ces troupes au feu.

L’histoire est légèrement différente pour les nouveaux bataillons formés directement dans les dépôts. L’épithète de « Marie-Louise » leur colle beaucoup mieux à la peau. Par exemple, le 113e régiment d’infanterie de ligne, jusqu’alors de recrutement italien, se voit dans l’urgence reconstitué à Orléans en trois bataillons de guerre. Envoyé à Troyes au début janvier 1814, le général Bordesoulle a des mots très durs : « Ce régiment manque totalement d’officiers, des compagnies de 120 hommes sont commandées par de misérables sous-lieutenants, sans instructions et sans énergie. Il serait bien important de nommer des officiers français qui pussent seconder le colonel et les chefs de bataillon (…) [14]» Toujours au sujet du 113e de ligne, anecdote célèbre, Marmont et Fabvier mentionnent que les Marie-Louise ne savaient toujours pas charger un fusil au matin de Champaubert. Encore une fois, Marmont me semble avoir légèrement forcé le trait, mais l’idée générale qui s’en dégage semble juste. Le maréchal Macdonald avait également une très mauvaise opinion des Marie-Louise de la Jeune Garde lorsqu’il écrit : « (…) je ne compte guère sur les conscrits de la jeune garde. Leurs chefs disent qu'ils ne savent pas faire à droite, je crains qu'ils ne sachent que trop le demi-tour ». Il devra toutefois se raviser devant la bonne conduite de ces bataillons. Il n’en demeure pas moins que le niveau d’instruction de ces formations est très bas. Cette problématique n’aura de cesse de s’amplifier : en mars, l’ensemble de l’armée en sera affligé, les régiments prendront à des degrés divers l’allure de la description de Bordesoulle.

Principalement en raison de la rareté des montures, la cavalerie connaîtra des problèmes comparables à l’infanterie. L’Empereur conserva les quatre de corps de cavalerie, en simplifiant la composition en raison du surplus de cadres et du manque de remontes. Les 1er et 2e corps de cavalerie ont ainsi été formés à une seule division. Au début de la campagne, les effectifs pour trois corps de cavaleries étaient les suivants :
..........1er corps : nombre d’escadrons inconnus, 1860 sabres[17];
..........2e corps : 17 escadrons, 2298 sabres;
..........3e corps : 23 escadrons, 2164 sabres;
..........5e corps : 28 escadrons 4137 sabres[18].

Outre quelques exceptions, par exemple le 10e Hussards et les Gardes d’honneur, il ne faut pas chercher les gros régiments de cavalerie à 4 escadrons de guerre, réglementairement à 200 hommes par escadrons. Ces derniers seront rachitiques, avec un effectif autour de 100 hommes, fréquemment moins. L’emploi des régiments provisoires regroupant les escadrons d’une même arme sera commun. Pour illustrer ce qui précède, voici deux ordres de bataille pour la brigade Dommanget (cavalerie légère), 2e corps de cavalerie.

Brigade Dommanget, 1er janvier 1814[19] :
..........1er régiment provisoire
..........Un escadron de chacun des régiments suivants :
....................5e régiment de hussards
....................9e régiment de hussards
....................11e régiment de chasseurs à cheval
....................12e régiment de chasseurs à cheval
....................2e régiment de chevau-légers lanciers
....................4e régiment de chevau-légers lanciers
..........Total :………………………………………………………738 sabres

..........2e régiment provisoire
..........Un escadron de chacun des régiments suivants :
....................6e régiment de chevau-légers lanciers
....................7e régiment de chasseurs à cheval
....................20e régiment de chasseurs à cheval
....................23e régiment de chasseurs à cheval
....................24e régiment de chasseurs à cheval
..........Total :………………………………………………………624 sabres

Brigade Dommanget, 20 février 1814[20] :
....................5e régiment de hussards…………………………...185
....................9e régiment de hussards……………………...……123
....................11e régiment de chasseurs à cheval………………..98
....................12e régiment de chasseurs à cheval…….…………124
....................2e régiment de chevau-légers lanciers…..…………131
....................4e régiment de chevau-légers lanciers……..………177
..........Total : ……………………………………………………...838 sabres

L’entrée prématurée en campagne n’améliorera pas la situation. Ainsi, Madonald écrit à Clarke, ministre de la Guerre, de Port-à-Binson, 7 février que « Le 3e corps de cavalerie n’a plus que 500 chevaux; il a éprouvé un échec hier soir [affaire de Chouilly, le 6]. Le 2e corps de cavalerie a été engagé tous les jours depuis le 1er, et n’a plus que 8 à 900 chevaux »[21].

Quant à l’artillerie, elle avait moins souffert de la dernière campagne que l’infanterie et la cavalerie. Encore une fois, les cadres abondent, mais les conscrits manquent pour combler les rangs et surtout l’approvisionnement en chevaux pour les batteries et le train s’avère difficile. À la reprise des hostilités, les corps d’armée des maréchaux sur le Rhin disposaient de 154 pièces attelées réparties en 23 batteries à pied et 10 batteries à cheval. Leurs forces totales dépassant à peine 40 000 hommes, il s’agit d’un ratio d’environ 4 pièces pour 1000 hommes, suffisamment pour les supporter convenablement.

La formation de ces batteries d’artillerie semble avoir été régulièrement un assemblage de compagnies hétéroclites. Ainsi au début janvier, pour servir 24 pièces, l’artillerie du 6e corps se compose de trois compagnies du 3e régiment d’artillerie à pied, de deux compagnies du 4e et de quatre compagnies du 5e, une compagnie du 1er régiment d’artillerie à cheval et une du 5e; soit des artilleurs provenant de pas moins de dix compagnies différentes! Autrement dit, chaque section de deux ou quatre pièces provient d’une compagnie distincte. Une batterie sera donc formée avec des éléments de 2 ou 3 compagnies! Cela est bien diffèrent de l’époque ou une compagnie complète de 6 ou 8 pièces était attachée à une division[22].


En conclusion, bien que la taille des unités composant l’armée française en 1814 se trouve bien en deçà de celle des campagnes précédentes, la valeur combative demeure importante. Dans la main de gradés d’expérience, amalgamés aux survivants de 1813, les conscrits vont gagner l’estime et le respect de tous, du vieux grognard jusqu’au Tsar !



Notes

[1] Napoléon au Roi Joseph, Nogent 7 février 1814. Correspondance, № 21193.
[2] Napoléon au Roi Joseph, Nogent 9 février 1814.
Correspondance, № 21218.
[3] Marmont écrit au major-général à la fin janvier 1813 : « presque tous les bataillons sont d’une faiblesse extrême; il y en a beaucoup qui n’ont pas 150 hommes à présenter à l’ennemi et qui ne fournissent pour ainsi dire que des cadres ». De Behaine, II, p. 195.
[4] Palais des Tuileries, 18 février 1808.
Correspondance, № 13574.
[5] Dans l’armée française, peloton et compagnie sont souvent synonymes. La compagnie est une subdivision administrative, le peloton une subdivision tactique. Ainsi, selon le Décret du 18 février 1808, le 1er peloton est constitué de la compagnie des grenadiers, le 2e peloton de la 1re compagnie de fusiliers… le 6e peloton de la compagnie des voltigeurs.
[6] De Behaine, T.3, p. 303.
[7] Marmont, VI, p.50.
[8]
Situation d’effectifs du 21 janvier 1814. Pour mémoire, Situation du 15 décembre 1813 : 39 bataillons, 719 officiers et 10243 hommes. Le 13 janvier, Marmont écrit au Major-général que ses forces sont de 6000 hommes d’infanterie en 48 bataillons. De Behaine, III, p183.
[9] Napoléon à Joachim Napoléon, Roi de Naples, Düben, 13 octobre 1813.
Correspondance, № 20792.
[10] Napoléon au prince de Neuchâtel et de Wagram, Düben, 13 octobre 1813.
Correspondance, № 20793.
[11]
Règlement concernant l’exercice et les manœuvres de l’infanterie du 1er août 1791, Introduction, École du peloton, p.65
[12] Rieu, Jean-Louis,
Mémoires de Jean-Louis Rieu, ancien premier syndic de Genève, Genève et Bâle, H. Georg, Libraire-éditeur, 1870. p.88.
[13] Lauthonnye p.117.
[14] Bordesoulle, Arcis-sur-Aube, 31 janvier 1814, cité dans de Benaine, IV, p. 267.
[16] Madonald à Berthier, Dormans, 7 février 1814, 10 heures du soir. Weil. II, p.168.
[17] Fabvier, p.73. Effectifs au 30 décembre 1813.
[18] Lefebvre de Behaine, t.3, p. 343, effectifs au 1er janvier 1814.
[19] Situation résumée des 2e et 3e corps de cavalerie au 1er janvier 1814. Cité dans de Behaine, III, p. 339.
[20] Koch, ordres de bataille, tableau X, au 20 février.
[21] Cité par Mathieu p.74-75 et Weil, II, p. 166.
[22] Remerciement à Patrick Ehresmann pour ses commentaires sur ce sujet.